... une autre histoire de cailloux. Suite de l'exercice d'étude documentaire (février-mars?). Cette fois il s'agissait de conceptualiser un peu pour inventer un langage avec les cailloux. La demande a pu être prise de manière très littérale ou beaucoup plus imagée...
Ici, le sujet a été traité au pied de la lettre; l'étudiante a créé une fonte numérique, en dessinant chaque glyphe puis les éditant au format True Type de sorte à pouvoir composer du texte courant au clavier dans cette nouvelle écriture. Cette réponse, assumée jusqu'au bout l'a conduite à fabriquer la station de saisie et un carnet comme bel objet éditorial composé en partie avec sa création typographique.
Dans cette autre proposition, c'est un langage existant qui est investi, celui des pierres précieuses pour composer des phrases avec la matière même du sujet. Ces faux bijoux (réalisés avec de vrais gemmes!) sont des traductions dont le code est le langage courtois appliqué au pierres fines.
L'écriture a souvent été interrogée par les étudiants qui ont expérimenté le caillou comme outil scripteur pour magnifier ou encore fabuler sur les traces de ces curieuses empreintes:
Enfin, le sujet permettait de conter des histoires dans des postures plus narratives, en correspondance et de manière poétique. Suivent des portraits dont les expressions humaines et minérales se répondent.
Quelques captures d'images extraites d'une interprétation du Petit Poucet; théâtre d'ombres avec des compositions de cailloux et réalisé en stop motion:
Ces expressions de diverses natures témoignent de l'appropriation par l'étudiant du sujet qu'il lui appartient de problématiser pour choisir ensuite le médium le plus approprié à son expression. Il s'agit de donner sens à telle manifestation plastique; tous les moyens sont alors éligibles.